Objectif :Promouvoir l’intégration des familles exilées vivant en situation précaire en Haute-Savoie, particulièrement les enfants.
L’association s’étant beaucoup développée au cours des années, nous suivons actuellement trop de familles et mineurs non accompagnés pour vous les présenter, mais voici les premiers récits que nous avions mis en ligne.
Afin de les protéger, nous ne pouvons pas utiliser leurs vrais noms ou montrer leurs photos.
B & M, jumeaux de 13 ans, sont arrivés en France en 2014 du Kosovo. Ballottés d’un hébergement précaire à l’autre (hébergement d’urgence l’hiver, voiture louée pour la nuit, cabane dans un camp de Roms…), ils n’ont jamais raté l’école et parlent couramment français. Pendant l’hiver 2015, ils se trouvent dans un hébergement d’urgence où Lake Aid met en place un atelier de soutien scolaire. Vivant toujours dans la précarité, B & M participent régulièrement aux sorties et colonies solidaires de Lake Aid.
Le dossier n’est toujours pas accepté.
T, 5 ans, et sa maman sont arrivées en 2017 de la République Démocratique du Congo. Elles ont été hébergées à Menthon St. Bernard chez un membre de Lake Aid, avant l’arrivée des deux grands frères un an plus tard. Ils ont alors été logés à 3 h d’Annecy, puis relogés plus loin encore. Néanmoins les enfants continuent à participer aux colonies solidaires soutenues par Lake Aid.
Le dossier n’est toujours pas accepté.
E, 8 ans, est venue en France en 2017 avec sa maman qui n’avait aucune possibilité de prise en charge du handicap de sa fille au Kosovo. Plusieurs bénévoles de Lake Aid entourent cette femme isolée et au service de sa fille, joyeuse mais ayant besoin d’être prise en charge pour tous les besoins quotidiens. Le papa les a rejointes.
Le dossier n’est toujours pas accepté.
A. a aujourd’hui 17 ans. Sa famille venue d’Ukraine a obtenu le droit d’asile et est logée à Annecy. Intéressé par les métiers de la nature, A. semble avoir trouvé sa voie en lycée professionnel après quatre difficiles années au collège. Avec l’aide d’un de nos membres, il a décroché un stage de 3e en boulangerie et y serait bien resté plus longtemps! Ses meilleurs souvenirs avec Lake Aid sont les journées à la neige et à la piscine, la fête de Noël et les colonies solidaires.
B., mineur isolé venu d’Erythrée en 2015, reste aussi fidèlement en contact avec sa « marraine Lake Aid », malgré les années qui passent et l’éloignement. Aujourd’hui régularisé, il travaille comme tourneur dans une usine à Belfort et s’apprête à passer son permis de conduire. Il a demandé à venir passer Noël 2019 chez sa “marraine” avec trois autres enfants soutenus par Lake Aid.
A., A. & A. sont arrivés à Annecy avec leur mère en 2016, tandis que le père était prisonnier politique en République Démocratique du Congo. D’abord hébergés à Menthon chez un membre de Lake Aid, ils ont été logés à Valence, mais les enfants sont régulièrement revenus en vacances dans notre région chez leur “marraine” d’accueil grâce à l’aide de Lake Aid. Le père a pu les rejoindre et une petite soeur est née en fin 2018!
Ils ont obtenu l’asile et un logement en 2019.